Clémentine a pratiqué la natation synchronisée pendant 15 ans étant plus jeune et c’est seulement à 30 ans qu’elle découvre l’apnée.

Enfant, elle rêvait de devenir Championne et de participer aux JO.

Puis la vie a fait qu’elle s’est concentrée sur sa carrière professionnelle. Son métier d’Analyste Risques l’emmène aux US pendant quelque temps, période pendant laquelle elle ne fait plus d’apnée, car ce sport n’est que très peu pratiqué par les Américains.

A son retour à Paris, elle reprend l’apnée et se rend compte qu’elle ne peut plus vivre sans.

Elle devient vite encadrante et n’ose pas faire de compétition car elle croit qu’il faut être “fort”. Puis elle rencontre la personne qui va croire en elle et qui va la faire progresser. Abdelatif Alouach, son coach actuel qui détient de multiple records du monde.

Les barrières sautent et elle ose ! Elle commence la compétition en profondeur en 2019.

Lors de son 1er Championnat de France, elle excelle dans une discipline moins pratiquée car plus technique : le sans palme. Elle est sélectionnée pour participer au Championnat du monde AIDA et réalise un record à -63m de profondeur en immersion libre. 

Clémentine nous partage ses étapes de vie qui l'ont mené à vivre à 40 ans, la vie dont elle rêvait étant gamine ! Elle nous raconte comment elle gère sa carrière d’athlète mais aussi sa vie d'entrepreneur. Malgré les difficultés, il est passionnant de voir à quel point ces 2 vies se complètent et permettent une progression sur tous les fronts. 

Clémentine est une femme qui nous montre que tout est possible ! 

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René a commencé sa carrière en tant que routier. Explorateur dans l’âme, il en a eu marre de la route et a souhaité se tourner vers la mer…

Il se lance dans une école de scaphandrier pour pouvoir exercer en tant que plongeur professionnel. Sa passion à lui, ce ne sont pas les travaux sous-marins mais bien la photographie. Cette envie d’aller prendre des images sous l’eau lui vient des films du commandant Cousteau et du Grand Bleu. Lassé d’entendre que la mer, sa mer Méditerranée, est polluée, il veut montrer la beauté de la vie marine. Il ne nie bien sûr pas les problèmes écologiques, mais il pense que c’est en montrant de belles images que les gens seront sensibilisés et qu’ils auront envie de protéger nos océans.

Il ne tarde pas à se faire connaître pour la qualité de son travail sous l’eau et reçoit en 1988 une palme d’Or au festival d’Antibes pour son premier film. Il est clairement précurseur sur ce format et croit au devenir de la vidéo à un moment où tout le monde lui dit qu’il se trompe. En effet, la technologie est encore très limitée mais il est persuadé que la vidéo sera un super outil pour les documentaires animaliers.

Thalassa l’approche en 1991 et lui demande de travailler sur des projets fascinants. Sa réputation en tant que plongeur vidéographe lui vaut de collaborer avec de célèbres producteurs tels que : Luc Besson, Jacques Perrin, David Attenborough et bientôt James Cameron. Il a également créé sa propre société de production "Label Bleu Production".

René est un homme de l’ombre qui, via ses images, partage, dégage de l’émotion, de la sensibilité, du respect pour les océans et ses habitants. Il va à des endroits où peu de gens vont (plongées engagées à la rencontre des plus grandes espèces marines, plongées en grotte..) et il veut montrer au monde ce qu’il voit et vit sous l’eau. Ses films aident bien évidemment aussi grandement la communauté scientifique

Il nous raconte ses rencontres avec des ours polaires, des cachalots, des requins, des baleines, des bancs d'araignées, ses plongées pendant un sardine run.. son expérience sous l’eau est juste incroyable et nous sommes honorées d’avoir pu réaliser un épisode avec un grand plongeur comme René.

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Ardéchoise d’origine, fille des terres plus que de l’eau, Alison s’engage en tant que pompier et en fait son métier. Elle qui a peur de l’eau, elle est bien loin de s’imaginer la vie qui l’attend quelques années plus tard…

Arrive le jour où on lui met un appareil photo dans les mains et là, c’est le déclic. Elle se découvre une passion pour la photographie et décide d’emmener son appareil sous l’eau pour photographier les poissons. Bizarrement, sa peur de l’eau disparaît grâce au fait de devoir se focaliser sur quelque chose à photographier.

Elle se dit que ce qu’elle aimerait photographier, ce sont les personnes sous l’eau. Un élément où selon elle, les gens se libèrent, prennent de l’espace, se relâchent. Sa première muse est une femme enceinte. Nouveau déclic. Elle veut photographier la VIE.

Puis vient la rencontre avec Magalie et Caroline, 2 femmes atteintes du cancer du sein. Ces séances photos sont une révélation pour Alison. Elle a un rôle à jouer pour montrer la beauté de ses muses sous l’eau et pour sensibiliser sur le fait que ces femmes ne sont pas que leur maladie.

Ses clichés lui valent le prix du public au concours photo d’Estée Lauder à Paris en 2021 qui a pour thème la “gratitude”. Il semble qu’Alison a clairement trouvé sa place et cela pour le plus grand bonheur de ses muses. Beaucoup de personnes en “reconstruction” la contacte et c’est juste fabuleux de voir à quelle point une photo sous l’eau peut changer une vie.

Alison nous raconte avec beaucoup d’émotions ce qu’elle vit sous l’eau, en apnée, pour la photographie. Elle nous partage également le récit de son voyage en Antarctique où elle a eu la chance (et le courage !) d’embarquer sur une expédition à la voile (grâce à Alex Voyer, photographe talentueux également). Une aventure marquante à tout jamais où elle réalise l’une de ses plus belles plongées sous la glace, mais où elle vit aussi la plus grande peur de sa vie.

Une rencontre bouleversante avec une femme bouleversante !

N'hésitez pas à aller consulter son site internet ainsi que sa page Instagram pour découvrir ses fabuleuses photos !

Vous vous en rendrez certainement compte, les conditions pour enregistrer cet interview n’étaient pas les meilleures (nous avons eu le droit à : la pluie, le clocher, la voiture qui fait son créneau à côté de nous, les commerçants de Roquebrunes sur Argens qui papotent…) mais j’espère que cela fera le charme de l’épisode et que vous prendrez plaisir à écouter Alison !

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Quand Lucille me propose de venir découvrir les fonds marins de Belle-Île-En-Mer avec elle en apnée, il ne me faut pas longtemps pour prendre mes billets (avec Iliens, la navette qui met les voiles ;)) et la rejoindre sur ce petit joyau de la Bretagne !

J’ai eu la chance et le plaisir de participer pendant 2 jours à un stage “Yoga et Apnée” organisé par Lucille et Jean-Jacques de Yogapnée.

Lucille est une personne impressionnante de par son parcours et sa personnalité.

Elle passe la moitié de son temps dans un bureau à la Défense à Paris en tant que Designer dans l’automobile. L’autre moitié du temps, elle est dans l’eau. En club à Paris, ou en mer à Belle-Île, c’est dans cet élément que Lucille se sent bien et heureuse.

Tellement bien, qu’elle décide de passer son brevet d’état en tant que monitrice d’apnée pour faire découvrir sa passion au plus grand nombre. Sa base sera Belle-Île. Cet endroit dont elle est tombée amoureuse pour ses grands espaces, sa côte sauvage et sa vie marine riche et diversifiée.

Cela tombe bien, son ami Jean-Jacques s’est installé sur l’île et revient d’Inde, là où il s’est formé au “Pranayama”. Il s’agit d’un yoga de la respiration qui permet d’apprendre à contrôler son souffle. Très vite le lien est fait avec les séances d’apnée que souhaite proposer Lucille. Le pranayama est une pratique incroyable qui permet le relâchement, la détente et la souplesse du corps pour venir emmagasiner le plus d’air possible et économiser cet air durant une apnée.

A la fin de l’interview avec Lucile, restez avec nous pour découvrir le pranayama avec Jean-Jacques !

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Plongeuse bouteille passionnée et aguerrie (niveau 3), Noémie n’aurait jamais pensé découvrir une autre activité qui lui plaît autant, et pourtant !

Une première immersion en apnée pour tirer à l’arbalète sur une cible aura suffit pour la rendre addict à cette activité encore peut connue: le tir sur cible subaquatique.

Noémie m’en a parlé avec tellement d’énergie et d’enthousiasme que je me suis prise de curiosité pour cette discipline. C’est avec plaisir que je l’ai interviewé sur ce sport atypique, créé il y a environ 30 ans par des chasseurs pour s'entraîner l’hiver en piscine.

On peut pratiquer le tir subaquatique en loisir mais aussi en compétition au travers de 4 épreuves différentes (précision, biathlon, super biathlon et relais). Cette discipline est accessible pour les enfants à partir de 8 ans et aux personnes en situation de handicap pour les centres labellisés Handisub. Et détrompez-vous, il n’y a pas que des chasseurs qui s'entraînent au tir en piscine ! Noémie ne souhaite pas chasser, mais cela ne l’empêche pas de profiter des moments de concentration et de relâchement en apnée pour s’éclater dans ce sport !

Pas de doute, c’est dans l’eau que Noémie se sent le mieux et nous espérons vous avoir donné envie de tester cette activité qui (bizarrement?) fait du bien au moral !

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• Océanographe
• Ancien conseiller scientifique du Commandant Cousteau et chef d’expédition de la Calypso pendant 13 années
• Conseiller et plongeur dans l’équipe de Jacques Perrin pour son magnifique documentaire Océans
• Fondateur de l’association Longitude 181 (sensibilisation au monde marin et charte du plongeur responsable)
• Ecrivain ("Au nom des requins", "Réconcilier les hommes avec la vie sauvage"...)
• ... et bien plus encore !

François Sarano est est un explorateur et un plongeur hors pair qui a été à des endroits où personne n’a été auparavant.

Quand je l’ai entendu parler pour la première fois au salon de la plongée, j’ai été captivé par son discours et son aura. Quelle chance et quel honneur d’avoir pu échangé avec ce grand homme que j’ai appelé le Pierre Rabhi de la mer. J'espère que vous apprécierez cet interview plein d'enseignements et de sagesse.

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Né à Thonon-les-bains dans les Alpes, il découvre l'apnée en Corse à 6 ans.

L’école n’est pas son fort et c’est vers l’apnée qu’il décide de se diriger après le lycée.

Il se forme pour devenir instructeur et développe ce sport “qui à la cote” dans sa région. Dans les Alpes, pas de mer, mais il y a des lacs ! Il s'installe donc à Annecy où la pratique de l’apnée outdoor est possible grâce à sa profondeur maximale à 82m.

Il passe par beaucoup d’émotions et même de doutes. Il culpabilise de ne pas avoir fait d’études et pense impossible de gagner sa vie avec l’apnée. C’est grâce à un travail important en développement personnel que Stéphane se débarrasse de ses peurs et de ses croyances limitantes pour “décoller” en apnée et rejoindre l’équipe de France !

Il devient vice champion du monde en 2016 et enregistre son record à -113m de profondeur. La compétition est pour lui un moyen de partager sa passion et de progresser. Mais son objectif premier est d’apprendre à gérer ses émotions. La compèt est pour lui un outil difficile à apprivoiser mais un moteur pour arriver à lâcher prise.

On parle du formatage des études qui, selon lui, nous bloque (“Ne pas avoir fait d’études était le plus grand cadeau pour moi”) et de l’importance de désapprendre, de revenir aux choses simples, à notre intuition et à notre capacité de discernement.

L’apnée semble lui avoir enseigné beaucoup de leçons de vie qu’il partage maintenant en tant que conférencier en milieu managérial. La confiance en soi est pour lui primordiale pour progresser, se relâcher et être bien (et bon).

Comme beaucoup de plongeurs, Stéphane a le “déclic écologique” en mettant la tête sous l’eau. Il s’engage auprès d’assos telles que Longitude 181 et la Water Family et crée des vidéos de sensibilisation avec son frère plongeur hydrobiologiste.

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Comme promis par Sylvie dans l'épisode #16, vous pourrez écouter dans cet épisode une séance d'hypnose qu'elle a enregistrée pour les auditeurs de La tête en mer  ! :) 

Cette séance a pour but le relâchement et l'apaisement, à écouter notamment avant une plongée, mais pas que ! Vous pouvez très bien écouter cette séance même si vous n'êtes pas plongeur et même si vous n'allez pas à l'eau juste après ;)

La technique de l'hypnose est magique pour venir calmer son esprit en toutes circonstances.

Pour ceux qui ne connaissent pas encore l'hypnose, nous espérons que cette session sera une belle découverte pour vous ! Et pour ceux qui sont des habitués, nous vous souhaitons une belle plongée avec vous-même ;) 

N'hésitez pas à solliciter Sylvie via son site Hypnée si vous souhaitez faire une séance avec elle rien que pour vous et sur un sujet précis. L'hypnose a un pouvoir de déblocage fascinant, ce serait bête de s'en priver ;) 

Musique: Moby - LA6

Sylvie exerce pendant plusieurs années dans de grands groupes en tant que juriste et travaille dur pour sa carrière. Elle évolue dans un rythme effréné qu’elle supporte notamment grâce à la plongée. Elle pratique en club à Paris et devient monitrice fédérale.

La plongée restait une passion, un loisir, une soupape de décompression… qui ne suffisait pas toujours pour se sentir bien et sereine. Elle consulte des psychothérapeutes, réalise 3 bilans de compétences et puis un jour vient une séance d’hypnose : c’est une révélation pour elle, en 3 séances, l’hypnose change sa vie !

Elle apprécie non seulement cette discipline en tant que patiente mais décide carrément de se former pour devenir hypnothérapeute.

Puis le lien avec la plongée et l’apnée se fait très rapidement : quand on plonge en apnée ou en bouteille, on est en état d’hypnose. Son projet “Hypnée” est alors lancé pour accompagner les plongeurs à dépasser leurs peurs, leurs limites et leurs performances grâce à l’hypnose !

La team tête en mer a eu la chance de se faire hypnotiser par Sylvie en visio lors de notre stage d’apnée à Lanzarote, et on peut vous dire que l’hypnose, ça marche !

Vous êtes curieux ? Ca tombe bien ! Sylvie a eu la gentillesse de nous proposer d’offrir une séance d’hypnose à tous les auditeurs de La tête en mer ! Cette séance de relâchement et d’ancrage que Sylvie nous invite à faire avant une plongée sera très prochainement disponible sur un épisode spécial, stay tuned !!!

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C’est lors d’un voyage en backpack en Asie, que Marine et Théo découvrent la plongée.

Leur première immersion à Sumatra en Indonésie est un “coup de foudre instantané" pour tous les 2. Leur programme de voyage est complètement bouleversé : tant pis pour les pays sans façade maritime et pour les visites de temples, plonger dans les différentes mers devient leur priorité !

Ils avaient tous les 2 quitté leur métier avant ce voyage. Marine avait créé sa boîte d’événementiel puis était devenue commerciale dans le domaine viticole. Théo était ingénieur du son en radio et animations touristiques.

Au retour en France, ils n’étaient plus les mêmes. Impossible de se voiler la face, ils veulent travailler en lien avec la plongée et en font même un objectif de vie.

Les expériences et rencontres qu’ils font grâce à la plongée sont un déclic. Pour Marine, cela renforce sa volonté d’être militante et de s’engager auprès d’assos locales (asso Ailerons notamment). Pour Théo, c’est la “passion de partager sa passion” qui l’anime et lui donne aujourd’hui envie de devenir, pourquoi pas, instructeur.

Ils nous racontent les forts impacts que la plongée a eu sur eux:

“Etre témoins de l’effondrement du monde marin n’est pas un rôle facile”

“En plongeant en couple, on s'entraîne dans les abysses du monde marin. Ça crée un ciment entre nous”.

“Le + puissant des médicaments et la + belle des thérapies, 100% naturelle”

“En plongée, t’es dans un autre univers, tu n’as pas tes repères habituels, tu es obligé d’être dans l’instant présent"

Un témoignage fascinant d’un couple pour qui la plongée a clairement changé leur vie.

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Xavier a découvert la plongée relativement jeune avec son père, avec qui il a voyagé et plongé sur les plus beaux spots du monde: Galapagos, Colombie, Tanzanie, Madagascar…et a passé son dive master (pour devenir guide) au Mexique. 

Mais ce qui aujourd’hui lui prend le plus de temps sont ses études en médecine. Il commence par un parcours classique puis se rend compte qu’il existe une spécialité qui pourrait fortement lui plaire compte tenu de son attrait pour la plongée… le DU de médecine hyperbare et subaquatique ! Il étudie cette médecine qui traite notamment des accidents nécessitant un traitement par caisson hyperbare (accidents de plongée mais pas que !) et du suivi des plongeurs professionnels (scaphandriers, plongeurs dans la marine…). 

Puis un sujet en particulier l’interpelle : il se rend compte qu’il y a encore peu de littérature scientifique au sujet des effets de la plongée sur les personnes en situation de handicap et que beaucoup d’explications physiopathologiques en plongée ne sont encore que des hypothèses. C’est un déclic pour lui et il décide de dédier son mémoire et sa thèse à ce sujet ! 

L’objectif de son mémoire est de dresser une photographie à l’instant T des handiplongeurs : il existe en 2018 en France environ 75 clubs disposant du label Handisub (= centres capables d’encadrer des plongeurs en situation de handicap). Il veut aller plus loin avec sa thèse en allant sur le terrain à la rencontre des ces encadrants et surtout, des handiplongeurs ! Sa thèse a pour sujet “Les bienfaits de la plongée sur les personnes paraplégiques”. Je vous laisse découvrir le résultat de ses recherches et son retour passionnant et plein d’apprentissages sur ce sujet ! 

Cet épisode est le plus long jamais enregistré jusque-là avec La tête en mer. Je ne pouvais pas m’arrêter de lui poser des questions et je suis vraiment honorée et heureuse d’avoir pu interviewer une personne qui a passé tant de temps a étudié la plongée sous son aspect “médical” et “bien-être”. La notion de “sport santé” est quelque chose qui nous importe beaucoup chez La tête en mer et nous aimerions vraiment davantage parler de ce sujet. Car comme vous l’entendrez de la voix de Xavier, nous DEVONS en parler ! Les médecins ne sont pas assez au courant des bienfaits que la plongée (ici en l'occurrence, mais aussi tous les sports nautiques et outdoors) ont sur nous les humains ! 

Soigner les patients par la plongée non, mais améliorer leur qualité de vie oui. Prescrire des séances de plongée qui seraient remboursées par la sécu, en complément de la médecine traditionnelle…. et pourquoi pas ?! Bonne écoute à tous et je compte sur vous, plus que jamais, pour partager cet épisode au maximum autour de vous ! :) 

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Salarié dans un grand groupe en Suisse, la sensibilité de Constant pour l'environnement le pousse à proposer des initiatives pour améliorer les fonctionnements de son entreprise. Ces propositions n’étant pas toujours bien reçues, il décide de partir en vacances à Bali quelque temps et retourne sur une plage qui l’avait adoré des années plus tôt: Amed.

C’est sur cette plage, bien connue des apnéistes et plongeurs, que Constant découvre que ce lieu qu’il aimait tant a bien changé: l’écosystème marin est abîmé et les coraux sont fragilisés.

De retour en Suisse, il quitte son boulot et devient clairement fasciné par cet être vivant si complexe: le corail.

Constant étudie alors ce sujet jour et nuit puis décide de mettre ses compétences acquises en école de commerce au profit d’une mission: mettre en lumière les coraux, sensibiliser sur leur conservation et agir pour les protéger.

Pour cela, il lance sa marque Recif, où pour chaque article acheté, 1 corail est replanté.

Il s’entoure d’experts tels Sandrine Theyvaud d'Ocean Quest à Toulon, pour lui-même se former à la replantation du corail. Il nous partage toutes ses connaissances sur la formation de “jardinier de la mer” !

1100 coraux ont déjà été replantés grâce à Recif (aux Maldives et à Toulon), mais Constant prend conscience que ce n’est pas suffisant. Il faut agir vite et décide de lancer un projet à plus grande ampleur: Recif devient une Entreprise sociale et solidaire et propose aux entreprises de s'engager dans la restauration des fonds marins au travers de leur programme RSE. De grands groupes ont déjà rejoint ce programme et l’optimisme de Constant nous fait du bien pour croire en la possibilité d’actions massives de la part des plus grands pour sauver notre planète !

Margot, c’est le genre de jeune femme bluffante qui nous dit “Oublie que t’as aucune chance et vas-y fonce” ou encore “vis tes rêves” et qui nous montre que c’est possible ! Car OUI, à 19 ans seulement, elle aura vécu de sa passion, et vous vous en doutez, cela a bien évidemment un lien avec la plongée… ;)

Elle ne fait pas partie des personnes pour lesquelles la plongée est un “déclic”, au contraire les premières immersions sont difficiles pour elle. Le fameux exercice du "vidage de masque" devient même un blocage et elle lâche la plongée.

Heureusement, elle finit par surmonter cette crainte avec brio (elle nous partage ses tips) et passe son niveau 1 !

Adolescente "perdue" post bac, elle décide de partir en voyage en solo et se rend à Cairns, en Australie où elle tombe amoureuse de la barrière de Corail. Aucun doute pour elle: elle veut trouver une solution pour plonger sur ce site incroyable tous les jours !

Elle se démène pour trouver un volontariat et embarque pendant 3 mois sur un voilier, le "Rhum runner". Nourrie, logée, formée pour devenir dive master en échange de quelques services, elle est comblée !

Sa vie prend à ce moment-là un tournant dans lequel l'océan prend une part importante.

Elle nous raconte ses expériences de dive master et ses plongées à Tahiti, en Thaïlande et aux Fidji…

Puis nous explique comment ce parcours influence aujourd’hui ces choix de projets en France, en passant de ses études en biologie marine, à la création de son podcast la Green Wave puis son implication dans l'association LemonSea (sensibilisation sur l'acidification des océans)

Inspiration assurée !!!

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Gamin faciné par les films de Cousteau, il se rend compte que des gens plongent avec des requins, animal pourtant diabolisé par Les dents de la mer. Cela l’intrigue.

Il commence à plonger à 8 ans, devient Dive Master et plonge pour la première fois avec les requins à 20 ans au Kenya.

Ingénieur hydrographe de profession (réalisation de cartes 3D des fonds), Jérôme a voyagé dans les 4 coins du monde et a consacré beaucoup d’énergie à son travail pendant 10 ans.

C’est en apprenant qu’il y a entre 100 millions & 200 millions de requins tués chaque année et que 90% des requins ont disparus en Méditerranée dans les 60 dernières années que Jérôme décide de ralentir la cadence au boulot et de dédier du temps à la protection de son animal fétiche, le requin, au sommet de notre chaîne alimentaire.

Il s’embarque alors dans un périple à la voile avec 3 potes pendant 7 mois autour du monde pour partir à la rencontre des 5 espèces les plus "dangereuses" et plonger avec elles. Leur expédition s’appelle Lords of the Ocean et Jérôme nous raconte cette aventure folle.

Les requins subissent 2 problèmes majeurs:

• la pêche d'ailerons pour la soupe (plat traditionnel chinois) responsable de la mort de beaucoup de requins dans les zones Pacifique & Caraïbes
• la pêche accidentelle causée par les filets (notamment au large de nos côtes Atlantique…)

Jérôme nous présente les 3 actions qui selon lui permettraient de sauver cette espèce !

Puis nous plongerons avec lui, en apnée ou en bouteille, parmi les requins. Ses conseils précieux vous permettront sans aucun doute de vous aussi vous projeter à plonger avec cette espèce si fascinante (Jérôme nous donne même ses “best spots” pour une plongée requin responsable et réussie) ! Sachant qu’il compte 300 plongées avec des requins sans accident à son actif, il est la preuve que si l’on est bien préparé et que l’on adopte un bon comportement, tout se passe bien avec les requins !

N’hésitez pas à découvrir sa web-série Lords of the Ocean (Saison 1 aux Bahamas, saison 2 en France et saison 3 à venir en Ecosse), lien sur le Linktree en bio !

Jérôme nous explique aussi qu’en tant que skipper ou plongeur, on peut prendre part à de nombreuses études scientifiques. Ils ont notamment aidé l’asso Astrolabe en prélevant du plancton sur toute leur Transat et aidé l’étude du corail mésophytique (qui pousse en profondeur à +30m).

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Il était à deux doigts de se lancer dans une carrière en tant que prof de philo à La Sorbonne à Paris, mais c'est un "coup de flippe” qui le ramène à la raison ou plutôt à sa passion qu’il exerce depuis qu’il a 7 ans: la plongée.

C’est depuis le bateau d’Ocean VID, amarré au Port La Galère de Théoule sur mer sur la Méditerranée, qu’Arnaud nous raconte ce tournant et comment il en est venu à se lancer dans un projet entrepreneurial en pleine crise covid.

Des sacrifices il en a fait. Il lui aura fallu 1 an et demi pour devenir moniteur. 1 an et demi d’investissement de soi, à plein de temps, nécessitant du bénévolat pour se former auprès des clubs de plongée de Fréjus. “ Devenir moniteur est assez facile” nous raconte-t-il, “le plus dur est d’abandonner son ancien métier, d’accepter de ne pas gagner d’argent au début et d’opérer un changement de vie”.

Même si ce n’était pas sa volonté première, Arnaud est aujourd’hui heureux de porter un projet initié par un sérial entrepreneur issu de l’aviation. Ils ont souhaité proposer une offre différenciante en s’installant sur le créneau de la plongée de luxe en France depuis juin 2020. Passer une journée de rêve en famille sur un yacht, les grands-parents pouvant voir leurs petits enfants plonger, c’est la promesse qu’arrive à tenir Arnaud et son équipe grâce à leur yacht complètement réaménagé pour ce genre d’aventures.

Ayant lui-même vécu son baptême de plongée à l’âge de 7 ans, on sent le bonheur d’Arnaud d’accompagner les enfants qu’il décrit comme de vrais poissons dans l’eau. Il paraît que les plongeurs sont vieillissants, c'est sans doute grâce à des initiations et sensibilisations comme le fait Arnaud que les gamins pourront vibrer sous l'eau et espérons devenir de futurs plongeurs responsables !

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Anne est la femme avec le plus d’expériences en plongée que j’ai rencontré jusque là :

• Instructrice depuis 10 ans
  
• Diplômée en biologie marine
  
• Spécialiste du guidage macro, Anne est capable de voir et reconnaître des espèces de quelques millimètres seulement. Elle nous explique qu’il y a un autre monde à découvrir après celui devant lequel on s’émerveille en s’immergeant pour la première fois. C’est celui du “tout petit”, un univers fantastique auquel elle a été initiée grâce à un guide local indonésien.
  
• Guide en spéléologie (les grottes Cenotes au Mexique n’ont plus aucun secret pour elle!)
  
• Directrice de croisière en Indonésie (trip en bateau avec 3 ou 4 plongées par jour, rien que ça !)

• Responsable de safaris plongée à Bali
  
• Formée en plongée technique
  
• Elle a vécu à Madagascar, au Mexique, en Indonésie, en Crète, au Costa Rica, à la Réunion et maintenant en Suisse où elle a découvert la plongée en lac !
  

Un parcours fascinant qui permet à Anne de vivre de sa passion, non sans compromis et détermination pour arriver à réaliser toutes ces expériences, mais sans lesquelles, elle nous le rappelle, la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue ;)

Dans cet épisode, Anne nous partage sa connaissance de la macro (le tout petit), de son expérience en spéléologie sous-marine et nous fera rêver en nous parlant de voyages plongées qui permettent de découvrir les plus beaux endroits de la terre !

Musique : Titre:  Kalon Auteur: Extenz Source: https://soundcloud.com/extenz Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr Téléchargement (5MB): https://auboutdufil.com/?id=526

Vetea est tahitien et l’eau a toujours été un élément dans lequel il se sent bien. Définir son projet de vie est important mais compliqué pour lui. Il sait que ce qu’il recherche c'est le voyage et l’aventure. Il pense trouver satisfaction dans l’armée et vient s’installer en France pour ses études puis pour démarrer sa carrière au régiment. Mais son expérience l’éloigne de ses envies profondes et ne l’épanoui pas. Il repense alors au métier de scaphandrier qui le faisait rêver étant ado et comprend que travailler dans l’élément qui le rend si heureux, c’est POSSIBLE. Il enchaîne alors les petits boulots en France pour se payer une formation au travaux sous-marins. Pour cela, il doit passer ses niveaux de plongée et c’est au sein d’un centre de plongée à Fréjus qu’il découvre sa passion pour le monitorat. Il se dit que c’est LA qu’il doit être. Il est étonné d’être aussi bon pédagogue mais n’a pour l’instant aucun regret d’avoir mis le métier de scaphandrier de côté et décide même de pousser l’aventure en plongée en devenant gérant d’un centre à Théoule-sur-Mer. Il décrit cette vie comme intense mais très formatrice et son rôle de gérant lui permet de se rapprocher encore plus des clients avec lesquels il adore partager sa passion. Il veut maintenant aller encore plus loin dans l’échange avec les gens et dans le respect de ses valeurs et de ses convictions. Il nous raconte l’ambition qu’il a avec son récent projet Vitamin Sea Diving, à travers duquel il souhaite proposer des expériences de plongée privative et dans le respect du monde marin. La sensibilisation auprès des enfants est importante pour lui. C’est étant gamin qu’il a été touché par ce qu’il se passe sous nos océans et il se sent le devoir de faire découvrir cette activité aux plus jeunes générations qui représentent notre avenir. Même s’il est persuadé que ses futurs projets seront à Tahiti, il se sent pour l’instant très heureux dans le sud de la France. Son témoignage de la mer Méditerranée est très émouvant: “La Méditerranée est magnifique, elle te montre ses trésors si tu t’ouvres à elle et si tu acceptes de les regarder”. Il nous explique les bienfaits des zones de cantonnement de pêche qui permettent à la population marine de la Méditerranée de se renouveler et de se développer. Il met notamment en lumière les  actions des Pêcheurs de St Raphaël qui ont créé la zone de cantonnement du Cap Roux pour sauver leur métier et qui permet à la réserve d’Esterel d’offrir une vie marine parfois plus abondante qu’en Polynésie (et c’est un Tahitien qui nous le dit ! :) ). “Il faut créer beaucoup plus de réserves pour retrouver la Méditerranée perdue”. Son constat de l’évolution de la vie marine à Tahiti par rapport aux atolls nous rappelle à quel point nous devons agir pour empêcher la dégradation dont il a été témoin. Cela est pour lui possible via l’éducation et la sensibilisation afin d’adapter et de réguler nos comportements. Nous tombons tous les deux d’accord sur le fait que faire sa part est déjà énorme et je ne peux que te féliciter et t’encourager Vetea pour ton parcours et toutes les actions que tu mets en place ! :)

Musique : Titre:  Kalon Auteur: Extenz Source: https://soundcloud.com/extenz Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr Téléchargement (5MB): https://auboutdufil.com/?id=526